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Photo du rédacteurLaura Tridoux

Justine : "Quand Elena est née, je ne pensais pas l'allaiter”


Les débuts de l’allaitement maternel


“Quand Elena est née, je ne pensais pas l’allaiter. En salle de naissance, elle a reçu un biberon. A la tombée de la nuit, elle s’est mise à hurler. Je ne savais plus quoi faire. Elle a tourné la tête vers mon sein, je lui ai présenté. Elle l’a pris. Ayant subi une opération de chirurgie esthétique au niveau de la poitrine, je savais que cela ne m’empêcherait pas d’allaiter si je le souhaitais. Je l’ai écouté et j’ai compris que c'est ce dont elle avait besoin, à ce moment-là. Je l’ai donc allaité pendant 6 semaines, en alternant utilisation du tire-lait et allaitement maternel au sein. N’ayant pas eu de congés maternité, la fatigue s’accumulait, la lactation baissait, j’ai arrêté.”


Les douleurs


“La montée de lait pouvait être douloureuse. Parfois, Elena ne tétait pas assez et donc un engorgement se produisait. C’est arrivé et donc à ce moment-là elle a été nourrie au biberon pendant 2 semaines avant de reprendre l’allaitement. J’ai aussi eu une crevasse sur un sein, qui s’est vite soigné grâce à une crème et du film alimentaire sur le bout de sein.”


L’accompagnement


“Au début l’allaitement était compliqué, j’essayais de faire au mieux. J’ai été accompagnée par les auxiliaires de puériculture à la maternité, et heureusement. Elles m’ont appris à regarder si mon bébé prenait correctement. Au retour à la maison, nous avons opté pour le cododo, ça me permettait d’allaiter la nuit tout en maximisant mon sommeil.”


Le 2ème bébé


“Pour notre 2ème enfant, j’avais décidé d’allaiter. Je m’étais dit que je ferai la tétée d’accueil, que j'essaierai directement. Par contre, je n’avais pas envie de me prendre la tête. Si ça le faisait, tant mieux, si ce n’était pas le cas, tant pis. Et cela a duré 6 mois.”


Faire confiance à son corps


“Il y a eu des moments compliqués : les montées de lait, les seins très douloureux. J’alternais chaud et froid pour me soulager. Comme pour Elena, au bout d’un mois et demi, j’ai eu une baisse de lactation. Je pensais que je n’avais plus de lait. J’ai culpabilisé. J’en ai parlé à ma sage-femme qui m’a rassuré, et m’a conseillé des compléments alimentaires. C’était reparti !


Les moments impressionnants et fatigants pour moi étaient les pics de croissance, j’avais bébé accroché au sein 8h par jour. Je me sentais dédiée à ça, obligée de mettre de côté toutes les choses que j’avais à faire. Mais c’était pas grave, j’aimais ces moments avec mon bébé.”


La place du co-parent


“Mon conjoint nous a laissé nos moments à nous, sans être exclu pour autant. Quelque part, ça l’arrangeait, surtout la nuit (rires). Il trouvait d’autres moments pour créer du lien avec nos enfants, il me faisait confiance sur l’allaitement maternel et suivait mes raisonnements.”


L’allaitement en public


“Je n’ai jamais ressenti de gêne à allaiter en public. Je me rappelle d’une fois où j’avais accompagné Elena à l’école, Gaston hurlait de faim. Je l’ai donc allaité à l’école, avant de repartir en voiture. J’avais des vêtements adaptés, c’était pratique et confortable pour nous 2.”


L'allaitement maternel est un choix, que vous le fassiez ou que vous optiez pour l'allaitement commercial, il s'agit de votre choix. Faites-vous accompagner si vous en ressentez le besoin.

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